Newsletter numéro 35
6 juillet 2021
La situ’
Nous sommes au début du mois de juillet et il est l’heure des glaces du bilan du premier semestre (la situ’, comme disent mes amis comptables). Je suis très heureux du chemin parcouru jusqu’ici, du travail abattu et de la progression effectuée. Ma première année de freelancing sera probablement un succès 🙏.
Analyse du marché, formation en SEO, coaching, développement de mon offre… Ce sont des dizaines d’heures consacrées au développement de mon activité. Je ne m’en suis pas rendu compte jusque-là. Cela me rappelle qu’on surestime souvent ce qu’on est capable de faire à court terme. Mais on sous-estime ce qu’on peut accomplir sur plusieurs mois, années et décennies.
Le seul petit regret se situe au niveau de la production de contenu sur mon site freelance et sur controle2gestion. Mais les priorités étaient ailleurs :
- livrer les clients dans les temps et dans le respect de la qualité attendue ;
- et clarifier mon offre (je vous en parlerai plus en détail d’ici la rentrée).
J’ai tout de même maintenu un rythme assez régulier pour Des Chiffres Et Des Lettres (déjà 35 éditions ! 😶) et publié quelques articles sur mon site pro :
- Comment mettre en place une stratégie de contenu marketing ? ;
- Les 3 piliers de la stratégie de contenu ;
- Lydia et la stratégie de contenu.
La suite arrive bientôt. Mon objectif ambitieux mais motivant est de publier les 6 derniers articles et 6 dernières études de cas de ma méthode de la stratégie de contenu en 7 étapes.
Et pour controle2gestion… Un nouvel article est en ligne !!
Contrôle de gestion et Informatique décisionnelle
S’il y a bien un sujet d’étude qui me tient à cœur, c’est celui de l’évolution des métiers de la finance. Plus que jamais, la finance joue un rôle fondamental dans les entreprises. Pour lancer un nouveau projet, accélérer la croissance de sa boîte, lancer des actions marketing, recruter les meilleurs talents… C’est un puissant levier au service des entrepreneurs.
La technologie permet aujourd’hui de simplifier l’accès, la compréhension et l’utilisation de la finance. Elle rend plus collaboratives certaines tâches et en sécurise d’autres. Mais ce qu’elle permet avant tout, c’est de prendre des décisions éclairées.
Aider à la prise de décision, c’est justement le but poursuivi par les contrôleurs de gestion. Longtemps cantonnés au rôle ingrat de remplir des reporting Excel (je suis passé par là 🙄), ces professionnels du chiffre recherchent avant tout à aider les dirigeants, les managers et les opérationnels à prendre les meilleures décisions.
C’est en analysant les chiffres passés, en les comparants aux prévisions, en détectant les causes racines d’écarts entre le budget et le réalisé, ou en faisant parler les KPI qu’ils mettent des informations fiables à disposition de leurs partenaires.
Aujourd’hui, l’informatique décisionnelle (business intelligence) est un allié pour le contrôleur de gestion. Elle l’aide à gagner du temps, fiabiliser la donnée et présenter des informations parlantes.
Dans ce nouvel article écrit sur mon blog par Laurence Kermorgant, vous découvrirez pourquoi et comment le contrôle de gestion et l’informatique décisionnelle ont-ils besoin l’un de l’autre ?
Merci à Laurence pour ce superbe article 🤩.
Les 4 fonctions clés du marketing
Je tenais à vous partager les 4 étapes clés du marketing, que j’ai trouvé dans un post LinkedIn :
Les 4 étapes du marketing lors de la création d’entreprise, telles qu’elles sont présentées par Benoît sont donc :
1 – Le positionnement
Le marketing agit d’abord en amont du business. En analysant le marché, ciblant une problématique précise, sondant les cibles potentielles et comparant les solutions possibles.
Le marketing, ce n’est donc pas de la pub !
C’est offrir le bon produit ou service, au bon moment, au bon endroit et au bon prix. Et cela passe par une connaissance précise de son marché.
2 – Le Go-To-Market
Ensuite, le marketing sert à pénétrer le marché. Lorsqu’on débute, cibler un segment étroit de marché est une stratégie courante. Ce segment est souvent appelé « niche ».
L’étude des problématiques, des valeurs et des habitudes de la cible est une étape cruciale. Car elle permettra de commercialiser l’offre auprès des premiers acheteurs, de récolter des retours précieux, et de savoir si l’offre trouve effectivement une demande.
3 – Le branding
Le branding, c’est mon sujet du moment.
Qu’est-ce qu’une marque ? Pourquoi en s’appuyant sur ses valeurs, sa réputation, ou les émotions transmises, une marque peut-elle générer un volume de vente et une marge plus importante ?
C’est fascinant.
Faîtes le test, et demandez autour de vous si les gens préfèrent boire un Pepsi ou un Coca. Puis, demandez-leur pourquoi ?
Autre test : si je vous dis « pâte à tartiner », à quoi pensez-vous ?
Le branding, c’est créer une marque allant au-delà de votre produit, du nom d’une société, ou de ses fondateurs. C’est un actif immatériel qui permet de prospérer, grâce à des valeurs, un WHY et une identité.
Red Bull est un exemple de branding incroyable. Cette marque vend un seul et unique produit : une boisson. Boisson qui est à n’en pas douter à l’opposé du produit nutritif pour sportifs performants. Et pourtant, Red Bull s’est construit grâce au sport : 2 écuries de Formule 1, plusieurs clubs de football, sponsoring de plusieurs événements de sports extrêmes… Ils ont créé une marque plus forte que leur produit. Preuve à l’appui : baladez-vous sur leur site internet et regardez la place du produit par rapport à celle laissée au sport…
Ce travail de branding relève du marketing. Il se fait lors de la création de l’entreprise et évolue avec elle, tout au long de son existence. C’est un levier incroyable pour propulser une entreprise. Et je compte aider mes clients à travailler là-dessus.
4 – La distribution
Enfin, le marketing agit en aval du business, pour pousser l’offre sur le marché ! Il aide les commerciaux en apportant des données précieuses et des prospects, acquis grâce à différents outils : publicité, stratégie de contenu, etc.
Souvent, nous pouvons penser que le marketing agît uniquement à ce niveau. Pour convaincre la demande d’acheter un produit ou un service. Mais c’est ignorer les 3/4 du job.
Je pense aussi que le marketing agît sur une 5eme étape qui est la rétention (ou la fidélisation). En créant une communauté (une Tribu, au sens de Seth Godin), en élargissant son offre, en proposant des promotions ciblées, etc. C’est un excellent moyen de réduire le coût d’acquisition de nouveaux clients et de favoriser un canal très puissant : la recommandation (coucou les influenceurs 👋).
En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce post, qui permet de prendre du recul et de comprendre le rôle du marketing dans le lancement et la croissance d’une boîte, ainsi que le lien avec les entrepreneurs.
🤔 Qu’en pensez-vous ?
Dites-le-moi dans les commentaires, en bas de cette page.
C’est tout pour cette édition Des Chiffres et Des Lettres.
Je suis impatient de lire vos messages et d’écrire la prochaine édition de cette newsletter.
À très vite.
Maxime