Résumé :
Le cocon sémantique est une stratégie de référencement naturel (SEO) inventée par Laurent Bourrelly. À l’aide d’un maillage interne chirurgical entre les pages d’un même site web et d’un glissement sémantique pertinent, il permet d’obtenir d’excellents résultats sur les moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, etc.).
Construire un site internet à la fois intéressant pour vos lecteurs, performant pour le business et ayant de bons résultats sur les moteurs de recherche est un énorme casse-tête.
Car votre site doit être à la fois :
- Un canal d’acquisition où vous exposez votre offre, vos valeurs, votre expertise et votre marque.
- Le cœur de votre stratégie de contenu, grâce à votre blog et aux différentes ressources que vous publiez (livres blancs, études de cas, etc.).
- Une plateforme conviviale, où vos utilisateurs peuvent trouver simplement les meilleures informations.
Pour concilier ce subtil équilibre entre le business, l’utilisateur et la stratégie de contenu, il existe une méthode éprouvée.
Il s’agit du Cocon Sémantique.
Cette stratégie de référencement naturel (SEO) a été inventée par Laurent Bourrelly : un des top référenceurs francophones.
J’ai eu la chance de me former auprès de Laurent début 2021 et de continuer à le faire, en ayant intégré son bootcamp. Cette méthode a complètement changé ma façon de travailler. Tant elle rayonne de logique et d’évidence. La formation fut intense, mais j’en retire énormément de clarté (et d’engouement pour le SEO, ma passion du moment 🤓).
Je vous livre dans cet article ma méthode en 4 étapes pour déployer un cocon sémantique.
Ayant eu l’occasion de faire des présentations sur ce sujet, je m’efforce d’employer des termes clairs et concis. Aussi, j’utiliserai plusieurs exemples pour illustrer la théorie.
Je vous dévoile également mes outils : mindmap, tableur et applications. Ils simplifient grandement mon travail, au quotidien.
Le SEO est un investissement conséquent. Et ses bienfaits se manifestent sur le long terme. Pour optimiser les ressources que vous emploierez pour votre référencement naturel, vous aurez besoin d’une méthode : un plan précis et logique qui vous donnera l’assurance que chaque effort, chaque heure et chaque euro soient dépensés intelligemment.
À l’aide d’une proximité sémantique bien étudiée, d’un maillage interne chirurgical et d’une dose de content marketing original, vous bâtirez les fondations solides d’une marque bien positionnée sur son marché.
⚠️ Si vous souhaitez développer efficacement la visibilité de votre entreprise, je vous invite à lire attentivement cet article. Je vous livre étape par étape la méthode pour construire votre stratégie SEO.
Vous verrez que chaque page d’un site a un rôle important à jouer. Que vos articles – réunis autour d’une réflexion business et centrés sur l’intention de recherche de vos prospects – ont la possibilité de travailler pour vous pendant des années !
Alors, le cocon sémantique : est-ce de la poudre aux yeux ou une méthode ultime ? Je vous laisse en juger, après avoir lu cet article. Ce qui est sûr, c’est que vous connaîtrez les rouages de cette méthode, les grands principes sur lesquels elle repose, et les étapes pour la mettre en place.
💡 Vous avez la possibilité de recevoir ce guide au format PDF, en remplissant le formulaire ci-dessous.
Bonne lecture 😉.
1 – Buyer persona et introspection
Avant de parler de mots-clés, de SERP, de Hn ou de méta description, un travail de stratégie est nécessaire. C’est même la clé de la réussite de votre cocon sémantique.
Il est primordial de savoir répondre en profondeur aux questions suivantes :
- Qui êtes-vous ?
- Quel est votre Pourquoi ?
- Quelle est votre proposition de valeur unique ?
- Qui est votre client ?
- Quelles sont ses frustrations ?
- Comment pouvez-vous l’aider ?
- Pourquoi vous choisirait-il ?
Le but étant d’être le meilleur pour répondre aux problématiques de votre client potentiel.
Et de rapprocher un maximum votre offre de la demande.
« Mais Maxime, quel rapport avec le SEO ? »
Je savais que vous me poseriez cette question !
Le but du référencement naturel est de se positionner le plus haut possible sur la première page du moteur de recherche (SERP), concernant les requêtes importantes pour votre business.
Pour se positionner le plus haut possible sur les bonnes requêtes, il vous faut absolument :
- Connaître les frustrations de votre client : car ce sont elles qui déclenchent une recherche dans Google.
- Donner la meilleure réponse possible à ces frustrations : car un des critères les plus importants pour le SEO, est de donner à l’internaute la réponse à sa question, le plus efficacement possible.
Par rapport à ce dernier point, on voit de plus en plus remonter sur la première page de la SERP, les réponses aux questions posées par les internautes.
Preuve en est que l’enjeu le plus important pour vous est d’identifier les problématiques de vos clients, et d’y apporter la meilleure réponse.
« Qu’entends-tu par “meilleure” réponse ? »
La meilleure réponse est celle qui apporte rapidement, de manière claire et concise une réponse à l’intention de recherche de l’internaute.
Et ce n’est pas simple.
1.1 – L’intention de recherche : le facteur clé de succès SEO
L’intention de recherche désigne “la raison ou le but derrière la recherche d’un utilisateur. Il s’agit ici de comprendre ce que la personne recherche exactement, en fonction des mots-clés entrés” (allorank.com).
Si une personne tape “expert-comptable” dans son moteur de recherche, souhaite-t-elle y trouver :
- L’expert-comptable le plus proche ?
- Les études pour devenir expert-comptable ?
- Un comparatif des meilleurs experts-comptables en ligne ?
Comprendre l’intention de recherche de vos prospects est la base sur laquelle vous construirez votre contenu. Si vous ne donnez pas la bonne information à l’utilisateur, il quittera rapidement votre site pour passer plus de temps sur un autre. D’un point de vue business, vous passez à côté de vos prospects. Et d’un point de vue SEO, l’algorithme comprendra que votre page n’est pas pertinente pour l’utilisateur du moteur de recherche.
La connaissance précise de vos buyer personae vous aidera à répondre de la meilleure des façons à l’intention utilisateur.
1.1.1 – Le buyer persona
La connaissance profonde de votre client-type est votre facteur clé de succès le plus important.
Le client est roi.
🎯 Il est au centre de votre business.
Pour vous positionner de la meilleure des façons sur les requêtes les plus intéressantes, vous devez savoir ce qu’il se passe dans la tête de vos prospects. En fonction de la maturité de votre entreprise, les méthodes et la difficulté seront différentes. Mais un outil est particulièrement utile pour dessiner votre client-type.
C’est le buyer persona.
“En apportant des informations contextuelles structurées à votre entreprise, les buyers personas facilitent la création ou le ciblage de contenu, l’allocation du temps et des ressources de votre entreprise, ainsi que l’alignement de toutes les équipes”.
Hubspot
Avant d’écrire la première ligne de contenu, prenez le temps de dessiner vos personae. Le plus important n’est pas de connaître leur couleur préférée, mais de comprendre précisément leurs problématiques. Et quelles sont les informations dont ils ont besoin, afin d’y répondre.
Cette connaissance précise des frustrations de vos clients-types sera la base de votre mindmap buyer persona (étape 2 du cocon).
1.1.2 – Le SXO
Le SXO est un mélange :
- de SEO (Search Engine Optimisation) : optimisation pour les moteurs de recherche ;
- et d’UX (User eXperience) : l’expérience utilisateur.
C’est la rencontre entre le référencement naturel et l’expérience de l’utilisateur.
Au début des années 2010, il était possible de se positionner en première page de Google en :
- inondant une page de mots-clés ;
- et s’assurant d’optimiser certains points (balise title, Hn, liens)…
Aujourd’hui ce n’est plus le cas.
L’évolution des algorithmes du moteur de recherche a complètement changé la donne.
L’expérience utilisateur devient un critère prépondérant au bon référencement d’une page. Tant sur le volet technique (temps de chargement de la page, adaptation au mobile, navigation sécurisée) que sur le contenu.
Sur ce dernier point, il est désormais primordial que le contenu offre la meilleure réponse possible à la requête de l’utilisateur. S’il tape “expert-comptable” – au vu des résultats de la SERP – il lui importe peu de connaître l’histoire de l’expertise comptable en France. Ni même un article bardé du mot-clé “expert-comptable”. Visiblement, l’utilisateur recherche :
- L’expert-comptable le plus proche
- Des renseignements à propos de cette profession
Nous pouvons distinguer 3 types d’intentions utilisateur sur le moteur de recherche :
- Les intentions informationnelles : l’utilisateur recherche des informations sur un sujet précis.
- Les intentions décisionnelles : l’utilisateur – déjà bien informé – recherche des éléments lui permettant de prendre une décision éclairée.
- Les intentions transactionnelles : l’utilisateur connaît précisément le produit, le service, la marque ou l’entreprise dont il a besoin.
En gardant notre exemple de l’expertise-comptable, voici des recherches classées par intention :
- Intention informationnelle : “rôle de l’expert-comptable”
- Intention décisionnelle : “meilleur expert-comptable à Marseille”
- Intention transactionnelle : “contact cabinet d’expertise-comptable XYZ”
Cette prise de conscience de ces 3 niveaux de recherche va déterminer la manière dont :
- Vous allez traiter votre thématique : un article sur un mot-clé informationnel ne contient pas le même contenu qu’un article sur un mot-clé transactionnel.
- Vous allez relier vos pages entre elles : les pages transactionnelles (fort potentiel business) devront s’appuyer sur des pages décisionnelles, s’appuyant elles-mêmes sur des pages informationnelles (voir plus loin la partie sur la classification des pages)
Je vous reparle un peu plus loin de ces différents niveaux d’intention utilisateur, dans la partie dédiée au mindmap en mode SEO.
1.2 – Qui êtes-vous et Pourquoi êtes-vous une autorité dans votre domaine ?
J’en parle souvent sur ce blog, le Pourquoi est fondateur de toute stratégie. C’est la raison d’être de votre entreprise. Pourquoi votre entreprise existe-t-elle ? Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
L’utilité du Why en SEO ?
Elle est double :
- Le SEO est un levier business important. En vous positionnant au bon endroit sur le moteur de recherche, vous obtiendrez des prospects qualifiés de manière naturelle. C’est un point d’entrée de votre tunnel de vente. Pour attirer le prospect le plus qualifié pour votre entreprise, vous devez comprendre la raison d’être de votre entreprise. Ce “Pourquoi” vous aidera à viser juste.
- Nous l’avons vu, Google prend en compte en premier lieu la satisfaction de ses utilisateurs. Si un internaute se retrouve sur une page de votre site suite à une recherche, il doit trouver la réponse à sa question. Avec un Pourquoi fort, le ton employé et la conviction avec laquelle vous transmettrez la meilleure information amplifieront la pertinence de votre contenu.
Savoir pourquoi votre entreprise existe et propose tels produits ou services est un élément central de votre contenu. Ce travail d’introspection est un des piliers de votre cocon sémantique. Il influencera l’utilisateur dans son choix, en lui expliquant pourquoi il doit vous choisir VOUS plutôt que les autres.
2 – Le mindmap du cocon sémantique
Un mindmap est un schéma qui permet d’organiser des idées. C’est un excellent outil pour mettre à plat une stratégie, apprendre de nouvelles compétences et s’organiser.
Un cocon sémantique est un ensemble de pages, reliées entre elles par des liens. Les liens font passer de l’énergie – le link juice (je vous en parle plus loin) – qui circule tout au long de vos pages. Cette énergie peut se concentrer sur certaines pages précises, pour lui donner la puissance nécessaire afin de dire au moteur de recherche :
“Regarde, on parle de moi dans tel domaine. L’information contenue sur ma page est pertinente ! ”
Cette transmission d’énergie est fondamentale en SEO. Dans la mesure où la proximité sémantique entre les deux pages est forte et que l’autorité de la page “transmettrice” est importante (d’où l’effervescence et le business autour de la recherche de liens externes : les “backlinks”). Elle est mesurée par l’algorithme Google nommé PageRank :
“Le PageRank mesure la qualité et la quantité des liens reçus par une page sur un site Internet, afin d’affiner son classement. Le PageRank tient son nom de Larry Page, co-fondateur de Google, qui l’a mis au point – rien à voir donc avec une “page” web. Le PageRank fait partie des éléments à maîtriser pour bien référencer un site internet”.
journaldunet.fr
Le mindmap est un très bon outil visuel pour représenter l’organisation entre les pages de votre site. Il met en évidence :
- La proximité sémantique de vos silos (catégories de sujets)
- L’étendue de l’information que vous pouvez proposer à vos lecteurs
- La hiérarchie de vos pages
C’est donc un excellent outil pour optimiser le PageRank avec les éléments que vous maîtrisez : vos pages et vos liens.
Laurent Bourrelly – créateur du cocon sémantique – explique que le mindmap doit se faire en deux étapes :
- Le mindmap en mode buyer persona
- Le mindmap en mode business/SEO
2.1 – La construction d’un mindmap en 2 étapes
La construction de votre cocon sémantique sous la forme d’un mindmap se fait en deux étapes. D’abord, vous devez vous mettre dans la tête de vos prospects. Ensuite, vous plaquez l’offre sur la demande, avec une approche SEO et business.
2.1.1 – Dans la tête de vos prospects
Cette première étape du mindmap montre que le cocon sémantique est avant tout un outil de développement de votre activité. Car dans un premier temps, vous devez comprendre les informations dont vos personae ont besoin.
Cela rejoint deux points que nous avons vus précédemment, à propos de l’intention utilisateur :
- Le buyer persona
- Le SXO
Vous devez connaître et comprendre les frustrations de vos personae. Quelles sont les informations dont ils ont besoin ? Sous quelle forme ? Quel est le ton à employer pour leur répondre ?
Pour cela, un travail d’interview et d’analyse de marché est nécessaire. Il aura tant son importance dans votre stratégie de contenu SEO, que dans le développement de votre offre. Car la compréhension et la satisfaction de vos clients sont probablement les facteurs clé de succès les plus importants de votre business.
⛳️ Prenons un exemple.
Vous êtes dirigeants d’une fintech ayant développé une application de gestion des notes de frais. Les premiers mois de votre activité étaient consacrés à l’acquisition de vos premiers clients. Vous avez atteint un premier palier confortable en termes de chiffre d’affaires, grâce à 3 piliers : la prospection directe, la publicité et les recommandations. Vous vous penchez désormais sur le SEO, pour construire un canal d’acquisition supplémentaire.
Votre persona est défini : le responsable comptable de PME industrielle et commerciale. Vous vous lancez dans des interviews auprès de vos clients, et dans une analyse de marché.
Les frustrations que vous détectez sont les suivantes :
- La gestion des notes de frais des commerciaux est chronophage et représente un coût important lorsqu’elle est effectuée de manière traditionnelle.
- La comptabilité doit s’assurer que les notes de frais des commerciaux entrent dans le cadre de leurs missions. L’enregistrement comptable se fait de manière analytique (comptabilité de gestion).
- Il existe de nombreuses solutions sur le marché : logiciels et applications de gestion des notes de frais. C’est difficile d’y voir clair et de savoir quelle solution sera la plus rapide à mettre en place et efficace sur le long terme.
3 piliers se dégagent de cette analyse du besoin client :
- Le temps et le coût de la gestion des notes de frais.
- Le lien entre comptabilité, gestion et notes de frais.
- Le choix entre les différentes solutions du marché.
De manière simplifiée, votre mindmap ressemblerait à cela :
Un vrai mindmap de cocon sémantique comporte beaucoup plus de nœuds. Ici, on peut imaginer que derrière chaque étiquette bleue foncée, se cache un potentiel de 10 pages supplémentaires.
Nous disposons ici de la base de la stratégie SEO de votre blog : 3 silos d’informations, permettant d’aider votre persona dans sa recherche.
🧢 Maintenant, nous allons mettre notre casquette de consultant SEO.
2.1.2 – Classer les pages en fonction de l’importance business
Dans une stratégie de cocon sémantique, toutes les pages ne se valent pas.
Il existe 4 niveaux de pages, classés de 1 à 4 en fonction de leur potentiel business :
- Les pages 1 correspondent aux 5% des pages qui génèrent la grande majorité de votre chiffre d’affaires. Ces pages nécessiteront beaucoup de travail (sémantique, copywriting, médias, netlinking, etc.) et seront boostées par les autres pages du cocon.
- Les pages 2 correspondent aux 15% des pages qui génèrent le reste du chiffre d’affaires. Elles nécessitent un travail important, mais moindre que les pages 1.
- Les pages 3 ont une ambition SEO non-commerciale. Leur rôle est uniquement de pousser les pages 1 et 2. Elles représentent quasiment 80% du site. Ce sont des pages qui répondent à l’intention informationnelle du visiteur et dont la sémantique et le maillage (voir plus loin) permettent de booster vos pages à forte ambition commerciale.
- Les pages 4, sont sans ambitions SEO ou commerciales. Elles existent pour faire du volume et ne sont pas toujours présentes dans les stratégies de cocon. Elles agissent comme un levier, dans le cas où votre cocon requiert plus de puissance.
Dans notre exemple, nous pouvons classer les nœuds de notre mindmap buyer persona dans les catégories suivantes :
- Pages 1 (fort potentiel business) : Digitaliser la gestion, Les meilleurs outils de gestion de notes de frais, Comptabilité et notes de frais.
- Pages 2 (potentiel business moyen) : Les différents outils, L’utilisation des outils, Le processus comptable, Le processus de gestion.
- Pages 3 (sans potentiel business) : La comptabilité analytique, Les obligations comptables, Former et motiver les salariés
- Pages 4 : non applicable.
Le budget affecté aux pages 1 doit être important : copywriting, vidéos, UX, netlinking… Il faut considérer ces pages comme des commerciaux ou des boutiques : leur rôle est de déclencher l’achat. Pour en savoir plus à propos de la construction d’un budget et télécharger mon outil dédié, lisez l’article Budget Content Marketing.
2.2 – L’étude de faisabilité (enfin un tableur ! 🤓)
Place maintenant à l’étude de faisabilité.
Cette étape consiste à choisir les mots-clés les plus pertinents pour chaque nœud de notre mindmap. 🕵 Véritable travail d’enquête, vous devez trouver l’équilibre entre :
- Le volume de recherche sur la requête : est-ce que les internautes recherchent souvent et de nombreuses fois la requête “digitaliser les notes de frais” ?
- L’intention utilisateur : la requête est-elle informationnelle, décisionnelle ou transactionnelle ? Il faut rester cohérent avec la classification de la page (1, 2, 3 ou 4) et l’intention de l’utilisateur.
- L’intensité concurrentielle : a-t-on une chance d’apparaître en haut de la première page de Google, par rapport à la concurrence actuelle ?
2.2.1 – Un seul tableur pour les gouverner tous
Quel meilleur outil qu’un tableur, pour stocker et analyser ce type de données ? Mon côté contrôleur de gestion reprend le dessus 😏. Voici ma manière de procéder :
- Je crée un tableur G Sheets. Non pas parce que Google va me donner des points SEO, mais parce qu’il faut bien l’avouer : cet outil est plus intéressant qu’Excel dans ce cas précis (simple d’utilisation, gratuit, parfait pour collaborer avec des clients ou des partenaires).
- Ensuite, chaque ligne va correspondre à un nœud de mon mindmap (une page). Et chaque colonne, aux caractéristiques de ma page.
2.2.2 – L’étude de mots-clés
Nous arrivons enfin à l’étude de mots-clés.
C’est une étape centrale en référencement naturel. Mais dans la stratégie de cocon sémantique, le choix des mots-clés arrive après l’analyse des buyer personae et l’étude de faisabilité. Ce qui est assez logique :
- D’abord, on analyse le besoin des utilisateurs.
- Ensuite, on fait une étude de faisabilité, pour faire correspondre les ressources disponibles aux ambitions commerciales.
- Enfin, on choisit les meilleurs mots-clés en fonction de ces 2 premières étapes.
Il existe de nombreuses manières de faire une recherche de mot-clé SEO. Lorsque je crée un cocon, ma méthode est la suivante :
1 – Je trouve le mot-clé principal pour chaque nœud de mon mindmap. Par exemple ici : “Digitaliser gestion notes de frais”.
2 – J’entre ce mot-clé dans l’outil Ubersuggest (freemium) pour analyser les différentes possibilités.
Et là… C’est le drame. Le volume de recherche est nul. J’étais pourtant persuadé que des directeurs financiers ou des directeurs comptables étaient intéressés par cette requête…
💡 On voit ici l’intérêt de l’analyse de mots-clés.
Elle permet de ne pas gaspiller des ressources à cibler des mots-clés qui n’ont aucun intérêt ! On évite de perdre du temps, et de l’argent.
Concernant mon exemple, je décide de faire un pas de recul et d’analyser le mot-clé “note de frais”. L’outil Ubersuggest me donne une suggestion de mots-clés autour de “note de frais”. Les informations intéressantes que me donne l’outil sont :
- Le volume de recherche : nombre de recherches mensuelles pour le mot-clé.
- Le coût par clic : le prix facturé par la régie publicitaire pour un clic sur une annonce payante concernant ce mot-clé.
- La difficulté payante : indicateur du niveau d’intensité concurrentielle pour du référencement payant (SEA).
- La difficulté gratuite : indicateur du niveau d’intensité concurrentielle pour du référencement naturel (SEO).
Suite à l’analyse des quelques centaines de mots-clés proposés par l’outil, j’ai mis à jour mon tableur cocon sémantique. Je dispose désormais d’un tableur complet, avec la liste de toutes les pages à créer, et les informations essentielles concernant ces pages.
2.2.3 – Planifier longtemps pour exécuter efficacement
La planification du cocon prend du temps.
Entre l’analyse des buyer personae, la construction du mindmap et l’étude de faisabilité : ce sont plusieurs heures ou jours de travail. Aussi, lorsqu’un site possède déjà du contenu, une autre étape est indispensable : l’audit. On analyse alors l’existant, pour partir sur une base seine et exploiter de la meilleure des manières le travail déjà fait.
La planification est précieuse, car elle permet de ne rien laisser au hasard. Chaque page et chaque lien ont un rôle à jouer dans votre stratégie SEO. Aussi, les ressources allouées (temps et argent) doivent être optimisées. Si plusieurs personnes sont amenées à travailler sur votre site (rédacteurs, consultants, etc.) le tableur présenté ci-dessus permettra de bien cadrer le travail.
Aussi, pour déployer votre cocon de la meilleure des manières, je vous recommande de mettre en place un kanban, sur Trello ou Notion par exemple. Un kanban est un outil de gestion de projet très simple. Il consiste à présenter sur des cartes, différentes tâches à effectuer. Ces cartes peuvent être attribuées à différentes personnes, contenir des délais, des informations clés, ou des check-lists. Les cartes se déplacent sur le kanban, en fonction de leur état d’avancement : à faire → en cours → à valider → publié.
En résumé, planifier votre cocon prend du temps. Mais il vous en fait gagner énormément lors de l’exécution. Vous définissez un plan en amont, puis vous avancez étape par étape, en exécutant de manière efficace.
2.3 – Le mindmap en mode SEO
Une fois l’analyse de mots-clés effectuée, vous devez mettre à jour votre mindmap en mode SEO.
Chaque nœud contient désormais les informations suivantes :
- Mots-clés
- Priorité
- Etat de la page
Vous pouvez également ouvrir une note, pour y inscrire des informations comme la balise title ou la méta-description. Personnellement, je préfère utiliser mon tableur pour cela.
J’utilise l’outil XMind pour faire mon mindmap en mode SEO. Mais il existe beaucoup d’autres applications de mindmap performantes.
À noter qu’il existe un outil qui permet d’intégrer directement le mindmap dans WordPress. Il s’agit de Rank4Win. Une fois le mindmap intégré, les pages se génèrent automatiquement. Ensuite, une aide à la rédaction intégrée permet d’optimiser le SEO de chaque page. 🤔 J’aimerais tester Rank4Win et vous le présenter, dans une future étude de cas.
2.3.1 – Les silos sémantiques
Votre mindmap fait apparaître plusieurs branches, que l’on appelle des silos. Chaque silo a un thème bien précis.
️⛳️ Dans mon exemple, il s’agit de :
- La comptabilité des notes de frais
- La gestion des notes de frais
- Les outils digitaux
L’intérêt de fonctionner en silos est double :
- D’une part, le lecteur peut facilement naviguer entre les pages pour approfondir un sujet.
- D’autre part, le robot de Google va parcourir les pages en observant une proximité sémantique. On facilite le travail d’analyse des algorithmes.
En ne mélangeant pas les choux et les carottes, vous offrez une meilleure expérience à vos visiteurs. Ce qui est probablement le premier indicateur pris en compte par le moteur de recherche, pour bien positionner vos pages.
“Dans la théorie du cocon sémantique telle que l’a formulée le consultant SEO Laurent Bourrelly il existe, en plus du siloing, un secret de fabrication qui donne son nom au concept : le glissement sémantique. C’est en suivant une continuité sémantique que vous pourrez construire de manière efficace et pertinente le maillage interne de votre site web.”
Source : seomantique.fr
Pour contrôler le glissement sémantique des sites sur lesquels je travaille, j’utilise un module de l’outil YourTextGuru. À partir des pages de votre site, YourTextGuru vous donne un score de proximité sémantique ! C’est un outil parfait pour choisir les pages à rédiger et optimiser le maillage interne d’un site.
J’ai pris ci-dessus un exemple de scoring sémantique autour du thème “stratégie SEO”. Le meilleur glissement sémantique se fait avec les pages abordant le blog et la stratégie de contenu. Par contre, le glissement sémantique entre la stratégie SEO et les réseaux sociaux est très faible.
Cette analyse permet de choisir les bons articles sur lesquels vous allez écrire, et comment vous allez relier ces articles entre eux.
💰 C’est une étape importante pour optimiser votre budget, en choisissant les meilleurs thèmes à cibler.
2.3.2 – Les liens entre les silos
Lorsque je présente le cocon sémantique à d’autres personnes, une question revient tout le temps :
“ Il n’est donc pas possible de faire des liens entre les silos ?! Car je le fais souvent sur mon site 😕.”
Bien sûr qu’il est possible de faire des liens entre les silos. Dans la mesure où 3 points sont respectés :
- Il y a une réelle logique entre les pages reliées.
- Le lien améliore l’expérience de l’utilisateur.
- La hiérarchie des pages est respectée.
Revenons rapidement sur ce dernier point. Nous avons vu dans la partie 2.1.2 que chaque page est numérotée en fonction d’une ambition commerciale. Il est important de garder cette logique, lorsque vous faites un lien entre des pages de silos différents. Une page à forte ambition commerciale (#1) ne devrait pas renvoyer vers une page sans ambition commerciale (#3 par exemple). On respecte ici la logique des tunnels, chers à nos amis marketeux (l’inbound marketing et le customer journey).
Ici, la page “processus de gestion” peut renvoyer vers la page “les meilleurs outils”. Par contre, la page “utilisation des outils” ne devrait pas renvoyer vers la page “comptabilité analytique”.
💡 Logique !
3 – Le SEO on page
À l’aide de notre mindmap, nous avons construit l’architecture du site, en respectant les grands principes du référencement naturel. On parle de SEO on site (“sur le site”).
Maintenant, nous allons nous occuper de ce qu’il se passe sur les pages de notre site. Voilà pourquoi on parle de SEO on page (“sur la page”).
Les deux points les plus importants à respecter seront l’optimisation :
- Du maillage interne
- De la richesse sémantique
Mais je suis certain que vous l’aviez déjà compris 😄.
3.1 – Le maillage interne chirurgical
Le maillage interne correspond aux liens qui sont faits entre les pages d’un même site web. Ces liens permettent de diriger le lecteur vers du contenu complémentaire, et donc, d’approfondir ses recherches.
Mais il faut également savoir qu’un lien transmet de l’autorité. Pour faire simple, comprenez qu’une page dispose d’une certaine dose d’énergie. Cette énergie s’appelle le “jus”. De manière basique, on peut dire que plus une page reçoit de liens, plus son niveau de jus augmente :
⚠️ Attention, nous verrons un peu plus bas que tous les liens ne se valent pas, et ne transmettent donc pas le même niveau de jus en fonction :
- de la proximité sémantique ;
- de l’autorité ;
- et du positionnement sur la page.
Avec la stratégie du cocon sémantique, le maillage interne a pour but de faire circuler le jus de lien de manière optimale. Vous l’avez surement compris, certaines pages – en fonction de leur ambition commerciale ou de leur importance stratégique – auront pour objectif d’obtenir plus de jus que d’autres. Car les algorithmes de Google – et probablement des autres moteurs de recherche – évaluent l’autorité d’une page. Ce niveau d’autorité impacte directement le positionnement sur le moteur de recherche.
S’il y a une chose à retenir de ce paragraphe, c’est celle-ci : chaque lien sur vos pages a un rôle important à jouer pour votre référencement. Voyez cela comme des panneaux de signalisation sur une route. Ils servent à diriger les véhicules vers le bon endroit. Plus un grand nombre de véhicules se dirigent vers un endroit, plus on peut considérer que cet endroit est populaire. C’est la même chose pour un site, ou pour une page web.
{ J’ouvre ici une parenthèse : lorsqu’on s’intéresse au référencement naturel, on entend rapidement parler de l’importance des backlinks (j’y reviens un peu plus bas). Les backlinks sont des liens externes qui renvoient vers votre site. Ils ont effectivement une importance dans le référencement de vos pages. Car comme tout lien, ils transmettent de l’autorité. Mais avant de vous concentrer sur ces liens externes, il est primordial d’optimiser vos propres ressources. Et donc, de mettre en place le meilleur maillage interne possible sur votre site. }
Pour illustrer ce principe, je prends toujours l’exemple de Wikipédia, qui propose un maillage interne incroyable sur ses pages.
Je n’imagine même pas le mindmap du maillage interne de Wikipédia… 🤯
Ce système de maillage interne chirurgical offre une expérience de recherche incroyable pour l’utilisateur. Cela justifie le positionnement de la plupart des pages de Wikipédia en haut du moteur de recherche.
Je persiste à croire que dans la mesure où le maillage interne d’un site est optimal :
- L’expérience du visiteur est améliorée.
- Le moteur de recherche valorise cela, en positionnant la page en haut de la SERP.
- Les chances d’obtenir des liens externes sont plus grandes, car cette page apparaît comme une référence dans son domaine.
👨🏫 CQFD.
3.2 – Richesse, proximité et glissement sémantique
Je vous ai parlé plusieurs fois de sémantique dans cet article. Selon le dictionnaire Larousse, il s’agit de “l’étude du sens des unités linguistiques et de leurs combinaisons.” Soit, l’étude du sens des mots et de leur combinaison entre eux.
💡 C’est comme cela que les robots de Google arrivent à distinguer un article qui parle d’avocat (le métier) d’un article qui parle d’avocat (le fruit).
Le vocabulaire présent sur la page doit donner assez d’indications au moteur de recherche pour faire apparaître le sujet principal, sans équivoque.
3.2.1 – La richesse sémantique
La richesse sémantique est donc l’étendue du vocabulaire, des mots et de leur combinaison sur une page et sur un site.
Si dans les années 2000, une page présentait 100 fois le mot “comptabilité”, alors le moteur de recherche pouvait considérer qu’elle était légitime pour répondre aux requêtes à propos de ce sujet. Depuis, le keyword stuffing (“bourrage de mots-clés”) est devenu un très mauvais signal aux yeux du moteur de recherche. Il préférera une richesse sémantique. Si je reprends mon exemple de la comptabilité, une page sera susceptible d’être bien positionnée si elle présente le vocabulaire suivant :
C’est aussi un excellent moyen de positionner une page sur plusieurs mots-clés 💡.
3.2.2 – La proximité sémantique
Nous avons vu que la richesse sémantique correspond à l’étendue, la diversité et la qualité du vocabulaire utilisé. La proximité sémantique désigne l’utilisation de mots et d’ensemble de mots appartenant au même thème.
Sur la page que vous êtes en train de lire, nous pouvons imaginer que les robots de Google vont comprendre que je parle du cocon sémantique, car chaque paragraphe contient des mots faisant partie du champ lexical du référencement naturel, de la sémantique ou du maillage interne par exemple. Mais, si je m’amusais à parler de football ou de jardinage, cela pourrait compliquer leur travail de “compréhension”.
C’est d’ailleurs pour cela que l’on retrouve des articles à propos du risque des métaphores en SEO. En effet, si j’emploie la figure de style “on ne mélange pas les choux et les carottes” plutôt que “la proximité sémantique doit être respectée”, je prends le risque de complexifier le travail d’analyse du moteur de recherche. Et donc, de diminuer mes chances d’être bien positionné.
C’est donc cela, la proximité sémantique.
Oui, mais…
N’oublions pas que nous nous adressons encore et toujours à des humains. Et que les figures de style bien employées permettent de faire passer des messages souvent de manière plus simple. Je ne pense évidemment pas qu’elles doivent être évitées, car nous ne nous adressons pas à des robots, mais à des humains.
“ Tout ce qui fait appel au double sens, la dérision, le second degré et la subjectivité ne sera pas compris par Google. Autrement dit, les poèmes de Rimbaud et Baudelaire n’auraient sûrement pas obtenu la position zéro à l’époque.
Mais il est important de rappeler que les algorithmes s’intéressent aussi à la popularité des contenus. On écrit en premier lieu pour son audience. La créativité, l’humour et la subjectivité sont des outils extraordinaires pour créer des contenus captivants et il serait dommage de s’en priver.
Si vos contenus informent vos lecteurs tout en suscitant de l’intérêt et pourquoi pas de l’émotion, vous avez déjà les ingrédients du succès ! ”
Source : Les métaphores : comment Google les comprend-il et leur impact sur le SEO ?
Je vous invite donc à faire la part des choses entre le choix des mots et l’efficacité de vos explications.
(Cela mériterait un article sur le SEO et le copywriting, qu’en pensez-vous ? 👀)
3.2.3 – Le glissement sémantique
On ne mélang… OK, j’arrête avec cette expression.
Sur un site internet, le glissement sémantique correspond à la logique avec laquelle les pages sont reliées entre elles. Vous vous souvenez des silos dont je vous parlais plus haut ? Et du maillage interne chirurgical ? Et de la proximité sémantique ? Eh bien cette notion de glissement est le lien entre ces trois concepts.
De manière simple, les liens qui relient les pages de votre site ne doivent pas balader vos lecteurs – humains ou non 🤖 – sur des sujets totalement différents. Cela diminue l’expérience de recherche.
Vous trouverez peut-être tout cela logique. Beaucoup de sites (ou de blogs) fonctionnent sous forme de catégories ou de thématiques. Mais souvenez-vous de ce que je vous ai dit un peu plus haut : chaque lien sur votre site a son importance. Et j’y reviens, dans le paragraphe suivant.
“ Maintenant, j’en viens à cette affaire de glissement/affinité/continuité sémantique.
Sans même vous prendre la tête sur les notions algorithmiques, vous pouvez utiliser votre connaissance d’une thématique et votre bon sens. Sans comprendre le pourquoi du comment, posez-vous une seule question : “de quoi faut-il parler pour être intéressant autour d’un sujet ?”. Un peu comme si on devait composer le sommaire d’un livre, il faut tisser une sorte de toile autour de son sujet principal. 99,99% des « stratégies » éditoriales que j’observe se contentent d’ouvrir un blog et de pondre du contenu sans queue ni tête. Dans mon système, on va réaliser un plan de route éditorial surpuissant prévu pour tacler plusieurs niveaux d’intérêt (popularité, autorité, notoriété). ”
Laurent Bourrelly (2014).
3.3 – La structure de page en mode cocon sémantique
Place maintenant à l’architecture des pages. Comment construire un article de manière qu’il soit optimal pour :
- l’expérience de lecture ;
- et l’analyse des robots de Google.
Et qu’il permette au final le meilleur référencement naturel des pages et du site.
Il y a deux choses à retenir ici :
- Chaque page a un rôle hiérarchique au sein d’un silo : page mère, page enfant et page petit-enfant.
- Il existe une architecture type pour chacune de ces pages.
3.3.1 – Pages mère, enfant et petit-enfant
Commençons par le premier point.
Il existe 3 types de page au sein d’un silo. Et le type de page dépend de sa position hiérarchique au sein du silo :
- Une page mère – située en tête de silo – traite d’un sujet de manière large (voir exemple ci-dessous).
- Une page enfant traite d’un point précis abordé dans la page mère.
- Une page petit-enfant traite d’un point précis abordé dans la page enfant.
Cette architecture permet au lecteur d’approfondir sa recherche sur un sujet, en descendant d’une page mère vers une page enfant. Ou de faire un pas de recul et d’avoir une vision plus générale, en remontant d’une page enfant vers une page mère. Ce passage d’une page à une autre se fait évidemment grâce aux liens.
️⛳️ Pour illustrer cela, reprenons mon exemple des notes de frais.
Dans mon silo à propos de la gestion des notes de frais, je dispose d’une page mère. Cette page est un article qui se nomme “La gestion des notes de frais en entreprise, à l’ère du digital”. Elle traite d’un sujet général et s’organise en 3 grands paragraphes :
- Le processus de gestion des notes de frais
- Digitaliser la gestion des notes de frais
- Former et motiver les salariés au changement
Chacun de ces trois paragraphes est décrit d’une manière plus spécifique dans un article enfant. Par exemple pour le paragraphe numéro 2, dans un article qui se nomme “Comment digitaliser la gestion des notes de frais en 2021 ?”. Cet article serait organisé en 3 grands paragraphes :
- Qu’est-ce que la digitalisation ?
- Les enjeux de la digitalisation des notes de frais
- Les solutions du marché
Enfin, chacun de ces trois paragraphes donne lieu à un article plus spécifique : l’article petit enfant. Par exemple, pour le point numéro 2, un article qui se nomme “Les 3 avantages de la digitalisation des notes de frais”.
3.3.2 – La structure de chacune des pages
Les pages mère, enfant et petit-enfant ont chacune une structure bien précise :
- Les piliers de cette structure sont les titres (les fameuses balises Hn : H1, H2, H3, etc.).
- Les éléments clés sont les liens, qui orientent lecteurs et robots entre les pages de votre site.
- Et l’essence même de vos pages est le contenu : les mots, les images, les vidéos etc.
Afin de vous faciliter le travail, je vous propose ci-dessous une image pour chaque type de pages. Je reviendrai ensuite sur quelques règles de rédaction-web à respecter, pour créer une synergie entre architecture et contenu.
3.3.2.1 – La structure des pages mère
Les pages mère traitent d’un sujet d’une manière globale. Chaque paragraphe (commençant par un H2) pourra ensuite donner lieu à un article enfant, qui approfondit un point plus précis de ce sujet.
Ce qu’il vous faut retenir ici, c’est qu’en dessous de chaque H2 (marquant le début d’un paragraphe) il vous faudra mettre un lien dirigeant le lecteur vers un article enfant. Votre lecteur pourra alors approfondir ses recherches, selon le point qui l’intéresse en particulier.
3.3.2.2 – La structure des pages enfant
Les pages enfants traitent d’un sujet précis, évoqué dans une page mère. Dans l’organisation de vos silos, elles sont situées entre une page mère et une – ou plusieurs – page(s) enfant(s). Elles ont donc une architecture qui doit permettre au lecteur de prendre un pas de recul, ou d’approfondir encore plus sa recherche.
Voici ce qu’il faut retenir concernant la structure des pages enfant. En dessous du titre de votre page (le fameux H1), vous devrez mettre un lien qui dirige vers la page mère. Ensuite, en dessous de chaque H2, vous mettez un lien dirigeant le lecteur vers un article petit-enfant (même logique que nous avons vu juste avant). Enfin, en bas de page, vous proposez au lecteur de lire des articles “soeur”. Pour cela, vous faites des liens vers les autres pages enfants, de la page mère du silo.
3.3.2.3 – La structure des pages petit-enfant
Les pages petit-enfant traitent d’un sujet précis, évoqué dans une page enfant. Elles se situent tout au fond de vos silos.
En dessous du titre de votre page (le H1), vous devrez mettre un lien qui dirige vers la page enfant source. Ensuite, en bas de page, vous proposez au lecteur de lire des articles “soeur”. Pour cela, vous faites des liens vers les autres pages enfants de la page mère du silo.
Cette architecture vous donne un cadre de référence. Vous savez comment construire vos pages, pour optimiser l’expérience de vos lecteurs ainsi que le référencement naturel.
Évidemment, la richesse et la pertinence du contenu sont essentielles. Vous devez répondre de la meilleure des manières au besoin de vos lecteurs. Pour cela, respectez certains principes clés de la rédaction web :
- Donnez la réponse aux questions de vos lecteurs le plus rapidement possible.
- Utilisez des phrases courtes.
- Privilégiez la voix active.
- Utilisez un vocabulaire riche et accessible.
- Faites des paragraphes.
- Si le contenu est long (cet article est plutôt un bon exemple 😅), séparez vos paragraphes par des intertitres (H2, H3, H4).
- Utilisez des listes à puces pour dynamiser la lecture.
Vous trouverez de bons conseils à propos de la rédaction-web sur le site Un Article pour le Web.
Mais, j’y pense… J’ai oublié de vous parler d’un élément essentiel dans la rédaction web optimisée pour le SEO : les liens et leur environnement.
3.4 – Tous les liens ne se valent pas
Non, tous les liens sur un site ne se valent pas.
Les meilleurs liens sont ceux qui :
- Indiquent au lecteur d’une manière explicite le contenu de la page cible.
- Enrichissent son expérience de recherche.
- Sont situés dans le corps du texte.
Il est donc très important d’optimiser les ancres de vos liens, pour expliquer clairement au lecteur le sujet de la page vers laquelle vous le renvoyez. Les ancres de vos liens ne doivent pas être trop courtes (1 seul mot) ou trop long (plus de 5 mots). Et l’environnement autour du lien doit également être explicite. Ce dernier point concerne principalement le robot crawler de Google, qui aura besoin d’indications claires, pour savoir si la page cible est bien en lien avec le sujet de votre paragraphe (et de votre page). L’exemple type est celui de l’avocat ou du jaguar. Si vous positionnez un lien sur le mot “jaguar”, renvoyant vers un article parlant d’une voiture de course, alors l’environnement autour du lien doit parler de voiture, de course, de luxe, etc. S’il renvoie vers un article parlant de l’animal, alors l’environnement autour du lien doit parler de félin, de nature, de prédateur, etc.
Pour enrichir l’expérience du lecteur, il est important de respecter les règles évoquées dans la partie précédente à propos de la structure des pages. Mais cela concerne les liens internes. Pour les liens externes – renvoyant votre lecteur vers un autre site – choisissez une page en lien avec le sujet que vous mentionnez, ainsi qu’un site de référence dans ce domaine.
Quant au positionnement des liens sur vos pages, sachez qu’un lien situé tout en bas d’une page a bien moins de valeur qu’un lien situé en dessous du titre principal. 💡 C’est pour cela que les liens qui pointent vers les pages de niveau supérieur (pages mère par exemple) sont situés en dessous des titres (H1). Comme je vous le présente dans l’image ci-dessous : en fonction de leur position sur la page, les liens n’ont pas la même valeur.
3.5 – Le plan du site : le cœur du cocon
Vous avez listé et catégorisé toutes les pages de votre site ? Et votre maillage interne est optimal ? Félicitations, vous rejoignez le cercle très fermé des créateurs de cocons sémantiques 🤝.
Chaque page et chaque lien ont un rôle à jouer sur votre site.
Maintenant, il ne vous reste plus qu’un dernier effort pour boucler la boucle :
La mise en place d’un plan de site HTML.
Un plan de site HTML est tout simplement une page de votre site Internet qui décrit l’architecture de votre site. Elle présente chacun de vos cocons sémantiques, avec des liens pointant vers chaque page.
Ce plan est relié depuis votre footer (bas de page) et il permet :
- à vos lecteurs de disposer d’une vue d’ensemble de votre site ;
- au robot de Google de mieux naviguer entre vos pages.
️⛳️ Dans mon exemple, cette page prendrait la forme suivante :
<H1> Plan du site XYZ </H>
Afin de mieux naviguer sur notre site xyz (⬅️ lien vers la page d’accueil) consacré à la gestion digitale des notes de frais, nous vous invitons à consulter le plan ci-dessous.
<H2> La comptabilité des notes de frais </H>
Nous avons conçu pour vous un article complet à propos de la comptabilité des notes de frais (⬅️ lien vers la page mère). Vous y trouverez […].
<H2> La gestion des notes de frais à l’ère du digital </H>
Le thème de la gestion digitale des notes de frais (⬅️ lien vers la page mère) est au cœur de nos préoccupations […].
<H2> Les outils de gestion des notes de frais </H>
Retrouvez dans notre article consacré aux outils de gestion des notes de frais (⬅️ lien vers la page mère) nos meilleurs conseils à ce sujet […].
Ainsi, vos différents cocons sont liés les uns avec les autres sur une seule et même page. Vous disposez maintenant d’une architecture optimale pour le contenu de votre site web 🥳️.
Voici des bons exemples de sitemap HTML :
4 – Le Cocon Sémantique version 2020 : un champ d’action étendu
Le cocon sémantique est une méthodologie qui existe depuis de nombreuses années. J’apprécie le fait qu’elle soit mécanique : il y a des étapes à mettre en place et des principes à respecter. On applique tout cela et on obtient des résultats.
Mais l’inventeur du cocon a su le faire évoluer.
Si le but poursuivi est de répondre aux problématiques des personae en offrant le bon contenu, au bon moment et au bon endroit, alors ce contenu ne doit pas forcément être stocké sur un site internet.
Car l’attention des utilisateurs ne se situe plus uniquement sur les moteurs de recherche.
Oui, les réseaux sociaux ont leur rôle à jouer dans le cocon sémantique.
Oui, des canaux d’acquisition autres que Google ont une importance considérable.
Je pense à l’e-mail, aux SMS, à YouTube, Pinterest, aux podcasts, aux livres… Nous allons donc voir au-delà de la SERP, ce que nous offre le cocon sémantique version 2020.
4.1 – Au-delà de la SERP
Pour rappel, la SERP est la page d’affichage des résultats d’un moteur de recherche. Elle s’affiche suite à la saisie d’une requête par un utilisateur.
La SERP est un premier canal d’acquisition. Tout le travail mis en place dans les étapes précédentes consiste à se positionner du mieux possible pour les requêtes qui intéressent nos persona.
Mais il faut aller au-delà de la SERP. Car l’attention de vos utilisateurs s’est éparpillée à de nombreux endroits. Afin d’améliorer votre notoriété (un des trois piliers de la visibilité avec la popularité et l’autorité), il faut que vous apportiez de la valeur à vos utilisateurs partout où ils se trouvent.
D’où le travail de fond qui consiste à connaître vos utilisateurs. Encore une fois, la construction des buyer personae est un pilier de votre stratégie de contenu. En connaissant les frustrations et les habitudes de vos clients, vous saurez diffuser le bon message, sur le bon canal d’acquisition, au bon moment.
️⛳️ Prenons un exemple.
Vous êtes un cabinet de conseil spécialisé en déploiement d’outils de pilotage de la performance d’entreprise. Vous aidez les business units de grands groupes à récolter et consolider les chiffres des différents projets en cours, pour avoir en temps réel un comparatif clair entre le réalisé, les budgets et les prévisions.
Un de vos persona est le chef de projet opérant en business unit. Vous connaissez ses problématiques métier et avez créé un cocon sur le site de votre entreprise. Mais en faisant des interview client, vous creusez les habitudes et les canaux de communication favoris de ce persona :
- Son réseau social favori est LinkedIn. Il l’utilisait au début pour “faire comme tout le monde au bureau”, puis s’est mis à passer de plus en plus de temps sur la plateforme.
- Les podcasts prennent une place de plus en plus importante dans son quotidien. Sur ses trajets domicile-travail et pendant ses séances de sport. Les interviews de professionnels de son secteur et de CEO de startup font partie de ses podcasts favoris.
- L’e-mail est son canal de communication numéro 1. Il a l’habitude d’en recevoir des dizaines chaque jour au travail. Abonné à quelques newsletters, il consacre 2 heures chaque semaine à lire ces e-mails qui l’inspirent en partie pour son travail.
Face à cette analyse des habitudes de votre persona “chef de projet”, vous devez étendre votre cocon sémantique au-delà de votre site. En créant du contenu sur LinkedIn, un podcast d’interview, et une newsletter de veille vous :
- Créez de l’agitation autour de votre marque et rentrez dans les esprits de votre audience → gain de notoriété
- Créez des liens externes pointant vers votre site et multipliez les chances d’en obtenir plus → gain de popularité
- Multipliez les points d’entrée vers votre offre et augmentez votre valeur perçue → gain d’autorité
“En référencement, les trois notions de popularité, notoriété et autorité sont des piliers fondamentaux du succès d’un site Web. Bien souvent les responsables de sites focalisent uniquement sur le critère de popularité. C’est peut-être le plus évident à appréhender, mais il ne compose pas la solution complète d’un site qui prétend posséder une certaine ambition.”
Laurent Bourrelly
En conclusion, le SEO ne se limite plus aux 10 liens bleus qui apparaissent sur la première page du moteur de recherche. Aujourd’hui plus que jamais, la zone de chalandise du cocon s’étend bien au-delà de la SERP. Et il faut dès à présent s’adapter à ce phénomène.
Aussi, en fonction de l’intention de recherche, l’information que désire votre audience peut être présentée sous forme écrite, visuelle, vidéo et/ou audio.
💡 Voici un exemple de stratégie cocon sémantique étendue, expliquée par Valentin Decker :
4.2 – Les backlinks
Enfin, on y arrive !
Les backlinks – dans le langage SEO commun – sont des liens provenant de sources externes qui renvoient les utilisateurs vers votre site. C’est le ciment du Web. Ni plus ni moins.
Lorsqu’on commence à s’intéresser au référencement naturel, on trouve rapidement beaucoup d’informations quant à l’importance des liens externes pour booster le positionnement des pages d’un site.
Un lien est un lien, mais un lien externe est une preuve de confiance.
Si je mets un lien sur cette page renvoyant mon audience vers un autre site :
- Je donne une part de mon audience à un autre, car je pense sincèrement enrichir l’expérience de mon lecteur. J’ai confiance en ce site.
- Je montre à mon visiteur et au moteur de recherche que j’ai analysé des sources externes pour construire mon contenu. Je reçois la confiance de mes visiteurs.
Mais comme nous l’avons vu, tous les liens ne se valent pas.
Si vous souhaitez booster le positionnement des pages de votre cocon, les liens externes qui dirigent vers votre site devront tant que possible provenir :
- De site de confiance ;
- Et de pages en lien avec votre contenu.
De nombreux KPI mesurent le score de confiance (domaine autority, trust flow, etc.) d’un site internet. Quant au lien entre le contenu, c’est le même principe que j’ai évoqué plus haut avec le glissement sémantique.
Je pense avoir répondu ici à la question “pourquoi obtenir des backlinks pour son site Internet ?”. Je vais terminer ce paragraphe en vous expliquant comment obtenir des backlinks de qualité pour son site.
Ici, il y a deux écoles.
Tout d’abord celle qui prône à juste titre que “la qualité attire la qualité”. En construisant le meilleur contenu possible, vous attirerez forcément des liens. D’un côté, vos lecteurs tiendront à faire profiter leur réseau de bon contenu. Et d’un autre côté, votre contenu sera un bon signal pour les pages traitant du même sujet. C’est ce qu’on pourrait qualifier d’approche inbound : le flux vient vers soi.
Ensuite, il y a l’approche plutôt outbound : on met en place des actions pour attirer le flux vers son site : articles invités, échanges de lien, achat de lien… Toutes ces actions entrent dans le champ du netlinking. Je vous invite à lire cet article à propos des backlinks et du netlinking si vous souhaitez en savoir plus. Vous noterez notamment la contradiction entre les guidelines de Google, qui interdisent la génération de liens “artificiels” pointant vers un site, dans le but d’en améliorer le référencement. Et le fait qu’il soit monnaie courante dans l’univers du SEO de recourir à l’achat de lien – ou d’autres stratégies de linkbuilding – allant à l’encontre de ces règles.
Une fois que votre cocon est en place, que votre maillage interne chirurgical est déployé et que vous créez de l’agitation autour de votre site, vous avez mis en place les actions nécessaires pour booster votre référencement naturel par vos propres moyens. Les backlinks sont un levier supplémentaire, qui vous permettra d’augmenter la popularité de vos pages, afin de gagner des positions sur le moteur de recherche. Notez que des outils comme Ubersuggest analysent le nombre de backlinks reçus par vos pages concurrentes. C’est un critère à prendre en compte pour optimiser votre contenu 😉.
🥳️
Vous disposez désormais de toute l’information nécessaire pour construire et déployer une stratégie de cocon sémantique !
Des pages, des liens et des mots : voilà les ingrédients qu’il vous faudra utiliser, dans une démarche stratégique bien ficelée, pour augmenter votre visibilité sur le Web.
Rendez-vous dans les commentaires si vous avez besoin de plus de précisions concernant ce sujet.
Je vous remercie chaleureusement d’avoir lu cet article jusqu’au bout. J’espère avoir délivré le meilleur à propos de ce sujet passionnant. N’hésitez pas également à me proposer des éléments supplémentaires, pour compléter certains points évoqués sur cette page.
Pour recevoir chaque mois mes meilleurs conseils en stratégie de contenu, inscrivez-vous à ma newsletter :
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5 – FAQ – Cocon sémantique
Le cocon sémantique se déploie en plusieurs étapes. Tout d’abord, l’analyse des buyer personas. Il s’agit des avatars de vos clients types. En connaissant parfaitement leurs besoins, leurs interrogations et leurs habitudes, vous serez capable de proposer du contenu pertinent. Ensuite, il faut créer l’architecture du site grâce à un outil de mindmap. Chaque contenu doit trouver sa place dans des silos abordant un thème précis. Le maillage interne entre les pages de votre site est l’étape clé de cette stratégie SEO. Les pages doivent être reliées entre elles par un système de liens bien précis. Enfin, la dernière étape consiste à créer de l’agitation autour de votre site, afin de déployer votre contenu au-delà du site internet, d’obtenir des backlinks et d’augmenter votre visibilité.
Le maillage interne est la manière dont les pages d’un site internet sont liées entre elles. Un site internet est composé de plusieurs pages. Et ces pages peuvent être liées entre elles grâce à des liens internes. Le maillage interne est un critère important en référencement naturel (SEO). Car d’une part, il améliore l’expérience de recherche du visiteur d’un site. Et d’autre part, il facilite l’analyse du site par les robots du moteur de recherche.
Un maillage interne se fait simplement en créant des liens entre les pages d’un site internet. Mais ces liens doivent être optimisés pour proposer la meilleure expérience de recherche aux visiteurs d’un site (comme le fait Wikipédia par exemple). Et ils doivent permettre aux robots du moteur de recherche de parcourir vos pages de la meilleure des manières. Pour cela, le maillage interne d’un site se travaille en amont, avec un outil de mindmapping comme Xmind ou Mindmaster par exemple.
Complétez votre lecture avec les articles suivants :
14 réponses sur « Cocon Sémantique : comment bâtir une stratégie de contenu SEO chirurgicale ? »
Bonjour Maxime,
Quel contenu riche ! Je le garde dans mes favoris.
Une question : Lorsque le contenu rédactionnel est prêt à être publié, doit-on tout déployer d’un coup ou bien le déploiement se fait petit à petit ?
Merci !
Bonjour Paul,
Merci pour ton commentaire 🙂
Tu peux le déployer d’un seul coup, sans problème.
C’est ce que m’a dit Laurent Bourrelly.
Google indexe des millions de pages chaque jour.
Il n’y a aucun risque à déployer un cocon d’un seul coup sur un site.
Peut-être même qu’au contraire, cela envoie un signal plus fort au moteur de recherche.
Maxime
Hello super contenu on apprend
Une question existe t il un outil qui permet de voir son cocon et de corriger les liens ou améliorer les liens existants.
Merci
Bonjour, merci :).
Oui, je te conseille Screaming Frog pour cela.
À bientôt,
Maxime
Wow, bravo Maxime pour ton article.
J’ai perdu beaucoup de temps à regarder des vidéos pour décrypter le fonctionnement du cocon sémantique, alors que tu as un article complet, simple et efficace.
Dans le cadre d’un déploiement, si tu ne peux pas publier tout un cocon entier d’un coup, tu commences par les pages mère et tu descents ?
Merci beaucoup pour ton retour Fred.
Je préfère d’abord écrire les pages enfants.
Puis, écrire la page mère.
C’est plus simple pour le maillage interne.
Et plus simple aussi pour construire le plan de la page mère.
Dans ma newsletter qui partira vendredi 8/7, je partage une page mère que j’ai trouvée récemment.
Si tu veux la recevoir, il faut t’inscrire ici : https://maximeblasco.com/des-chiffres-et-des-lettres/
À bientôt 👋
Un petit comm pour te faire monter en référencement et exprimer toute ma gratitude pour cet article tellement bien écrit et composé
Un grand merci 🙂 !
C’était pas mal de boulot cet article ahah.
J’espère qu’il t’aidera.
À bientôt,
Maxime
Merci beaucoup pour cet article, très complet et facile de compréhension.
Je me posais une question, sur un e-commerce, depuis la page d’accueil si on a des liens vers des pages produits mais aussi vers les catégories de ces produits, est-ce que cela peut-être gênant pour le référencement vu que pas ai même niveau ?
Merci d’avance si tu as une réponse,
Alexandre
Hello Alexandre,
Merci pour ton commentaire.
Je n’ai pas les compétences concernant le SEO e-commerce.
Je te conseille de poser ta question à Christophe Vidal (ou de rechercher parmi ses nombreux contenus).
Tu trouveras peut-être des réponses intéressantes sur la chaîne YouTube de Fred Bobet (Trikaya).
Ou dans le livre sur le référencement, d’Olivier Andrieu.
À bientôt,
Maxime
Quel article complet ! Bravo Maxime.
Merci beaucoup Mathieu 🙂
Bonjour Maxime,
Super article très complet et précis, merci beaucoup !
J’ai une seule question sur un élément que tu indiques sur ta vidéo concernant les exemples de plan de site HTML.
Tu dis de faire attention de pas confondre un blog avec un cocon sémantique, que veux-tu dire par là ? Un blog ne peut pas être considéré ou faire partie d’un cocon sémantique à part entière ?
Merci par avance !
Bonjour Sébastien, merci pour ton commentaire.
Sur les CMS, les blogs sont souvent construits comme un journal (avec une chronologie, des rubriques, etc.).
Cela entraîne une dispersion du link juice à cause de liens mal placés.
Idéalement, un cocon est un ensemble de pages, plutôt qu’un ensemble d’articles de blog.
Pour une entreprise, je recommande de créer un cocon à part (en créant des pages) et de se servir du blog pour l’image de marque.